samedi 26 février 2011

[NostalGeek #1] Des livres rances et évasion.


  Pour le lancement de cette rubrique, je devrais vous parler de consoles, manettes, joysticks, arcade, Pacman et autres Invaders. Mais, après avoir pesé brièvement le pour et le contre, non. Ma Nostalgeek du week-end est tout autre. 

  Nul doute que l’amour éprouvé par votre serviteur pour l’image qui en met plein la vie vue est immense. Mais il m’arrive parfois de fouiller ci et là ma bibliothèque à la recherche de livres plutôt usés et qui fleurent bon les souvenirs d’une jeunesse perdue (douce mélodie mélancolique jouée par des violons).


  Aussi, ma culture de geek introverti s’est vu agrémentée de quelques œuvres plus ou moins connues et d’autres plus ou moins appréciées. 
  Le charme d’un monde imaginaire vécu par l’enfance, la beauté d’une fleur, les copinages avec la faune forestière saupoudrés de voyages interplanétaires. Il n’en fallait pas plus pour séduire le jeune lecteur que j’étais, tout juste sorti de Caroline, Martine, Boule et Bill. 

  Mais partis d'un Prince, aussi petit soit-il, mes yeux pouvaient atterrir sur une guerre, certes juvénile, mais non moins impitoyable. Une guerre où qui se laissait distraire, recevait coups, humiliations ainsi que des «couilles molles» rageurs, considérées comme insultes suprêmes.

  Et puis l'enfance devient l'adolescence, et l'épique devient plus important. Plus impressionnant même lorsque l'on suit les aventures de petits hommes peu conditionnés pour l'aventure mais qui, finalement, se trouvent plus héroïque que quiconque. 
  Alors traités de «pauvres fous» nous partîmes sous Terre et a des milliers de lieues sous la mer, pour vivre, plus récemment, parmi les fourmis. Sans parler de ces étapes particulières où nous vivions la vie d'un étranger coupable d'être insensible face à la mort, de sa mère notamment.

  S'il devait y avoir une origine à ces lectures, ce serait le besoin d'évasion. Ces odeurs de vieux bouquins, ces blocs de pages imprimées d'histoires et contes fantastiques, c'est de là que s'est façonné la culture Geek : L'imaginaire. 

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