mercredi 2 mars 2011

[NostalGeek #2] Il faut réhabiliter le film Super Mario Bros !!


  Oui, mes amis, en vérité je vous le dis, ce que l’on appelle plus communément la «bouse» cinématographique Super Mario Galaxie : Le Film mérite son heure de gloire. Oui mes frères, l’impossible est réalisable, et les miracles existent bel et bien en ce monde ingrat. 


  Au dire de tout le monde, le film fait d'énormes entorses à l'univers de Mario. Et, pour devancer toute polémique, oui, il le fait. A l’image de la tête des Goombas, à l’origine champignons ennemis de notre plombier italien, devenu ici de grands molosses à tête de reptiles. Sans oublier Luigi, lui qui est si trouillard ne serait ce qu’à l’idée d’ouvrir un bocal de cornichons, devenu le séducteur de l’histoire (Ben oui, un petit gros bedonnant ne peut avoir de liaison avec une Princesse, c’est bien connu).

  Il est vrai, en effet, que le film Super Mario Bros ne se rapproche que de très loin à l’univers du jeu original. Mais rapprochez vous avec moi un peu plus près, et nous verrons ensemble que même ce qui semble faire partie des plus grosses entorses renvoient, directement ou non, à une partie très précise de l’histoire de Mario.


  Les invraisemblances apparentes viennent en fait d'un souci de communication du film, se proposant comme une adaptation du jeu Super Mario Bros. Ce n’est évidemment pas le cas, mais il est plutôt l’adaptation de l’ensemble des jeux Mario durant les douze ans avant la sortie du film, en 1993 tel que : Donkey Kong, Super Mario World, Mario Bros, Super Mario Bros et Super Mario Land, soit environ cinq orientations différentes, de Brooklyn à New York jusqu'à Dinosaur Land en passant par le royaume Champignon.

  Nous observons ainsi Daisy (Super Mario Land), Toad (Super Mario Bros 2) et Yoshi (Super Mario World) évoluer dans la même histoire. En fait, les clins d'œil sont beaucoup plus nombreux que ce à quoi l'on peut s'attendre, et pour tout dire, un scénariste ne connaissant que peu la saga de Mario n'aurait jamais pu écrire un scénario aussi riche en discrètes références.

  Le choix de faire de Super Mario Bros une sorte de préquelle fourre-tout à l'univers du jeu, vient au final de cet espèce de mélange de références, que le film parvient à régurgiter tant bien que mal. Et en soi, le résultat final est... hum... curieux, mais très loin d'être honteux quand on part d’une telle création que Mario.


  Comme film, sans faire allusion à la licence, ça fleure bon les années 1980. Avec des références, cinématographiques cette fois, allant de Total Recall à Gremlins en passant par S.O.S. Fantômes, et même si le film se veut grand public, de nombreuses scènes s'avèrent juste grouillantes et gluantesques, comme le roi transformé en champignon visqueux, ou les transformations des Sbires Dinosaures. 

  En fait, le film est crade là où le jeu mettait en scène un univers merveilleux et enfantin. Cet univers un peu punk est un vrai atout. Alors, oui, il n'est certainement pas parfait. Mais, pour conclure, on peut dire qu'il est, au pire, un bon Nanard, et au mieux, un film qui vaut plus qu’il n'en a l’air. En tout cas, il donne courageusement le change à un jeu qui était peut-être, tout simplement impossible à adapter.



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