samedi 5 mars 2011

Quand Paul emploie les grands moyens.



  Comme beaucoup de films à l'heure actuelle, Paul cible pour séduire. Un public visé, donc un média précis.


  Edgar Wright laissant voler de leurs propres ailes les deux zouaves de Shaun of the Dead et Hot Fuzz, voilà que Simon Pegg et Nick Frost s'allient avec le réalisateur de SuperGrave, Greg Mottola, pour délaisser les zombies ainsi que l'action explosive afin de se diriger vers la science-fiction. Alors, même si la formule encore plus américanisée séduit moins qu'avant, car moins épicée et plus aseptisée, une partie des ingrédients de base reste intacte, on reste donc encore attentif. 




  L'absence d'Edgar Wright aux manettes va devoir cependant être palliée par une meilleure exposition pour enregistrer le nombre d'entrées qui satisferont nos amis producteurs. Et là, nous pouvons faire confiance à nos amis Américains. Le marketing  devant viser le peuple Geek amateurs de « essef », les références au genre étant très nombreuses, l'équipe promotionnelle de Paul déploie une résonance efficace sur toute la toile. C'est alors qu'une armée de site un tantinet « Geekoresque » arbore les couleurs de l'alien le plus grossier de l'histoire de la zone 51 et le service de relation presse n'oublie pas les blogueurs. Ainsi, chaque personne ciblée, amateur de bonhomme vert connait l'existence du film, ses références, et son humour. Alors même si le film est moins savoureux qu'un Shaun of the Dead, nul doute qu'il tentera bon nombre d'amoureux du genre. Comme on dit, « Target Locked ».





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